À l’occasion de la Journée internationale des bénévoles, DUO for a JOB met à l’honneur celles et ceux qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leur expérience pour accompagner les jeunes vers l’emploi.
Parmi eux, Patrick, 64 ans, jeune retraité et mentor depuis plus de deux ans, incarne parfaitement cette envie de transmettre et de “construire des ponts”.
Un engagement pour la société
Après une longue carrière entre multinationales, PME et projets entrepreneuriaux, Patrick avait envie, au moment de la retraite, de rester actif et utile : « J’allais avoir beaucoup de temps libre, et j’avais toujours dirigé des équipes. DUO m’a attiré pour son cadre professionnel, très structuré, mais aussi pour le sens profond de sa mission. »
Ce sens, il le relie à une conviction forte : sans l’engagement citoyen, notre société ne fonctionnerait tout simplement pas.
« Sans les bénévoles, la Belgique ne tournerait pas. Je viens du secteur marchand et j’ai vite réalisé que sans le “non-marchand” (les écoles, les associations, les crèches, etc.), le reste de la société ne peut pas fonctionner », résume-t-il.
44% des bénévoles ont plus de 50 ans
Comme 44 % des bénévoles en Belgique, Patrick a plus de 50 ans. Une génération dont l’expérience est immense… mais trop souvent sous-valorisée au moment où arrive la fin de carrière. Pourtant, les quinquagénaires et sexagénaires ont envie de rester actifs, de partager ce qu’ils ont appris, de rester connectés au monde qui les entoure. « On retire un plaisir énorme du bénévolat, parce qu’on le fait sans aucune contrepartie, uniquement par envie d’aider. »
Déjà 2 duos
Avec déjà 2 duos à son actif, Patrick garde un souvenir particulièrement marquant : celui d’un jeune qui, au tout début de leur parcours, avait décrit son “job idéal” sur papier. Six mois plus tard, après un processus semé de doutes, c’est exactement ce poste-là qu’il a obtenu. « Il est revenu de l’entretien persuadé que ça s’était très mal passé… et deux semaines après, il avait son contrat ! » se souvient Patrick.
Une preuve, pour lui, que le mentorat aide à ouvrir des portes, à gagner confiance et à transformer un rêve un peu lointain en une réalité concrète. « Le pilote, c’est toujours le mentee. Moi, je suis juste là pour l’accompagner, garder le cap, et l’encourager à croire en lui. »c
En ce 5 décembre, nous célébrons tous·tes nos bénévoles. Grâce à eux, DUO existe, avance et change des vies, une rencontre à la fois.